"J’ai pas le temps" : et si cette phrase te coûtait ta liberté ?
- Rozenn Le bloa
- 8 nov.
- 2 min de lecture
On l’a toutes déjà dite. Parfois mille fois dans la même journée. Et si c’était plus qu’un constat… mais une prison invisible ?
Dans cet article, je t’emmène creuser cette phrase anodine qui en dit long sur nos vies de femmes modernes. Et tu vas voir, elle est loin d’être neutre.
Une phrase banale… mais lourde de sens
"J’ai pas le temps." Tu la dis souvent, n’est-ce pas ? Pour reporter un appel, une balade, un massage, une pause… ou même une envie profonde.
Mais as-tu déjà pris le temps (justement !) de regarder ce que cette phrase cache vraiment ?
Derrière ces quatre mots, il y a souvent :
un trop-plein mental et émotionnel,
un quotidien sous tension,
une hiérarchie invisible des priorités… qui ne te met jamais en haut de la liste.
Et surtout, une croyance profondément ancrée : 👉 "Je dois être disponible pour tout et tout le monde, tout le temps."
Le piège silencieux de la femme débordée
Ce qui est fou, c’est qu’on finit par y croire dur comme fer. À force de se dire "j’ai pas le temps", on ne le prend plus. On oublie même qu’on pourrait en avoir.
Tu es peut-être cette femme :
qui court d’une tâche à l’autre sans respirer,
qui connaît par cœur les besoins des autres… mais plus les siens,
qui se sent coupable même quand elle ne fait rien.
Et ça, ce n’est pas une mauvaise organisation. C’est le symptôme d’un mode de vie épuisant, nourri par une croyance toxique.
Une croyance… pas une vérité
"J’ai pas le temps", ce n’est pas un fait. C’est une construction. Une formule réflexe qui, à force d’être répétée, devient notre réalité.
Mais si on regarde honnêtement… est-ce qu’on manque de temps ? Ou est-ce qu’on l’offre trop souvent à ce qui n’est pas prioritaire ?
💡 Le vrai problème, ce n’est pas le temps. C’est la manière dont on le donne, dont on le morcelle, dont on le sacrifie.
Et souvent, ce qu’on sacrifie en premier, c’est soi.
Alors, que faire ?
Non, on ne va pas te dire de te lever à 5h ou de planifier chaque minute. La solution, ce n’est pas dans l’hypercontrôle. Elle est dans un changement de regard :
🔹 Comprendre que tu es la seule à pouvoir remettre de la place pour toi. 🔹 Accepter que certaines choses attendent. 🔹 Re-questionner ce que tu crois être "obligatoire". 🔹 Et surtout : arrêter de t’effacer au nom de la performance ou du dévouement.
Parce que tu n’as pas le temps ? Ou parce que tu as appris à ne pas t’en donner le droit ?
Un premier verrou à faire exploser
"J’ai pas le temps" est une phrase-piège. Mais une fois qu’on la démasque, on peut commencer à retrouver de la liberté. À reprendre le pouvoir sur ses choix. Et ça… c’est tout sauf un détail.



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