Et si ce n’était pas ton quotidien qui t’épuisait, mais ce que tu crois devoir faire ?
- Rozenn Le bloa
- 8 nov.
- 3 min de lecture
On croit souvent qu’il faut tout changer pour aller mieux : son job, son quotidien,les autres.
Mais le vrai poison est plus discret. Et bien plus courant.
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Ce sont nos croyances.
Pourtant, longtemps on se leurre pensant qu’il faudrait…
Changer de job pour un poste moins stressant.
Changer d’organisation pour ne plus courir du matin au soir.
Changer de ville, voire de vie…
Mais si l’épuisement ne venait pas de là ?
Et s’il venait plutôt de ce qu’on croit devoir être, faire, ou porter ?
Derrière l’épuisement, des croyances invisibles
Quand on est une femme, une maman, une entrepreneuse ou une salariée investie, la société, la famille, et parfois même nous-mêmes, nous plaquons des injonctions intérieures ultra-puissantes. Et on finit par les prendre pour des vérités.
“Je dois tout gérer parfaitement.”
“Je n’ai pas le droit de me plaindre, j’ai des enfants en bonne santé.”
“Si je ralentis, tout va s’écrouler.”
“Je dois être une bonne mère, une bonne pro, une bonne partenaire… et tout ça en gardant le sourire.”
Ces croyances ne crient pas. Elles murmurent.
Elles s’infiltrent dans notre quotidien : quand on annule un cours de yoga pour aider aux devoirs, quand on culpabilise de laisser les enfants devant un dessin animé, ou qu’on se lève une heure plus tôt pour « prendre de l’avance »… en s’épuisant un peu plus.
Ce qu’on ne voit pas, on le subit
Le vrai piège, c’est qu’on ne remet même pas ces croyances en question.
On se dit que c’est “normal”, qu’on n’a “pas le choix”. On croit que c’est nous qui avons un problème, pas notre façon de penser.
Et donc, on cherche des solutions extérieures : un nouvel agenda, une application pour s’organiser, un week-end seule (rare), ou un changement de boulot (parfois radical).
Mais même en changeant tout, si on ne change rien dans notre façon de penser, on recrée le même schéma ailleurs.
La clé : déloger ces croyances… et s’alléger
Heureusement, nos croyances ne sont pas des chaînes. Ce sont des constructions.
Elles viennent de notre histoire, de notre éducation, de notre époque, et on peut les interroger, les détricoter… et les transformer.
Prenons un exemple concret :
💭 Une femme pense qu’une « bonne mère » ne laisse jamais son enfant triste. Résultat ? Elle reste collée à lui 24/7, sans répit, sans relais, et finit vidée.
En remettant en question cette croyance, elle pourrait découvrir qu’être une bonne mère, c’est aussi savoir prendre soin d’elle, pour durer.
Changer de croyance, ce n’est pas devenir une autre personne. C’est se rapprocher de soi-même.
Un chemin plus libre, pas forcément plus compliqué
Changer ses croyances, c’est souvent contre-intuitif. On croit que ce sera douloureux, long, ou qu’on va trahir quelque chose.
Mais en réalité, c’est souvent un soulagement. Une respiration. Une évidence.
Et c’est aussi un levier de transformation immense, à portée de toutes, pour peu qu’on y prête attention.
Et si la prochaine étape dans ta vie n’était pas d’en faire plus… mais d’en croire moins ?
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🎧 Cet été, je t’offre une mini-série dans mon podcast Les BienVaillantes :
Chaque mercredi, un épisode pour mettre en lumière une croyance qui t’épuise… pour rien, et te donner des pistes concrètes pour t’en libérer.
Premier épisode sorti cette semaine: « Pas besoin de changer ta vie. Juste tes croyances. »
➡️ À retrouver sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer et YouTube. Ou via le lien dans ma bio.
💬 Et toi, quelle croyance t’a le plus freinée dans ta vie de femme ou de maman ?
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